Situation sécuritaire liée à Boko Haram

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L’objectif de la présente recherche consiste à dresser un état des lieux de la situation sécuritaire au nord-est du Nigeria. Elle porte en particulier sur la période allant du 12 avril 2016 au 26 mars 2018.

La lutte entre Boko Haram et les forces de sécurité continue de dévaster le nord-est du Nigeria. Les autorités nigérianes se montrent confiantes et n’hésitent pas à déclarer que Boko Haram est vaincu mais ce groupe les contredit aussitôt, principalement par des attentats-suicides, souvent commis par des enfants, contre des civils ou des militaires. Amnesty International (AI) dénombre 375 civils tués entre janvier et novembre 2017 dans le nord-est du Nigeria. Les données de BBC Monitoring indiquent que Boko Haram a commis 109 attaques au Nigeria en 2017.

Les confrontations directes avec l’armée sont moins fréquentes et Boko Haram a repris sa tactique du hit and run, préférant semer le désordre plutôt que de contrôler des territoires. Des enlèvements et des attaques de villages sont également commis. Toutefois, l’organisation de Boko Haram est dégradée et le groupe ne contrôle plus de localités importantes. Il reste néanmoins capable de mener différentes attaques dans les states Borno, Adamawa et Yobe. Ses deux sanctuaires traditionnels sont la forêt de Sambisa et le lac Tchad.

Les liens entre Boko Haram et d’autres groupes terroristes tels que l’Etat islamique ne sont pas très clairs mais cette organisation djihadiste internationale a placé Abou Mousab Al-Barnaoui à la tête de Boko Haram en 2016, créant par cette occasion une scission au sein du mouvement. Cette faction liée à l’Etat islamique serait moins brutale que celle restée fidèle à Abubakar Shekau et viserait plus les militaires.

L’armée du Nigeria ainsi que les membres de la Civilian Joint Task Force (CJTF) continuent de collaborer mais sont également toujours accusés de commettre des violations des droits de l’homme. Des négociations sont en cours entre le gouvernement et Boko Haram.

Au nord-est du Nigeria, 1,7 million de personnes sont déplacées, principalement à cause du conflit lié à Boko Haram et dans Borno State. Une majorité d’entre elles sont hébergées dans des communautés d’accueil. Les personnes déplacées qui résident dans des camps sont confrontées à des conditions de vie très difficiles, surtout les femmes qui sont majoritaires dans ces camps et qui subissent des violences basées sur le genre.

D’autres Nigérians (plus de 200.000) ont trouvé refuge dans les pays limitrophes (Niger, Cameroun et Tchad). Le Cameroun a continué à rapatrier de force des Nigérians en 2017. En mars 2017, un accord a été signé entre le Nigeria, le Cameroun et le HCR, qui prévoit des rapatriements volontaires et encadrés.

Enfin, la situation humanitaire se dégrade au nord-est du Nigeria. Diverses épidémies ont éclaté et l’insécurité alimentaire augmente. L’accès des agences humanitaires aux zones concernées est réduit pour des raisons sécuritaires.

Beleid

Het beleid dat de commissaris-generaal voert, is gestoeld op een grondige analyse van nauwkeurige en actuele informatie over de algemene situatie in het land van oorsprong. Die informatie wordt op professionele manier verzameld uit verschillende objectieve bronnen, waaronder het EASO, het UNHCR, relevante internationale mensenrechtenorganisaties, niet-gouvernementele organisaties, vakliteratuur en berichtgeving in de media. Bij het bepalen van zijn beleid baseert de commissaris-generaal zich derhalve niet alleen op de op deze website gepubliceerde COI Focussen opgesteld door Cedoca, dewelke slechts één aspect van de algemene situatie in het land van herkomst behandelen.

Uit het gegeven dat een COI Focus gedateerd zou zijn, kan bijgevolg niet worden afgeleid dat het beleid dat de commissaris-generaal voert niet langer actueel zou zijn.

Bij het beoordelen van een asielaanvraag houdt de commissaris-generaal niet alleen rekening met de feitelijke situatie zoals zij zich voordoet in het land van oorsprong op het ogenblik van zijn beslissing, maar ook met de individuele situatie en persoonlijke omstandigheden van de asielzoeker. Elke asielaanvraag wordt individueel onderzocht. Een asielzoeker moet op een voldoende concrete manier aantonen dat hij een gegronde vrees voor vervolging of een persoonlijk risico op ernstige schade loopt. Hij kan dus niet louter verwijzen naar de algemene omstandigheden in zijn land, maar moet ook concrete, geloofwaardige en op zijn persoon betrokken feiten aanbrengen.

Voor dit land is geen beleidsnota beschikbaar op de website.

Land: 
Nigeria

Informatie over de asielprocedure op maat van de asielzoeker, vindt u op : asyluminbelgium.be.