Situation sécuritaire

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L’objectif de ce COI Focus est de faire le point sur les conditions de sécurité en Turquie, en particulier entre le 29 mars 2018 (date de la précédente mise à jour) et le 13 septembre 2018. La recherche documentaire pour cette mise à jour s’est terminée le 11 septembre 2018.

La situation sécuritaire en Turquie demeure principalement influencée par le conflit entre le PKK et les autorités turques. Celui-ci s’est traduit, entre mars et septembre 2018, par des attaques et des affrontements armés entre militants du PKK et forces de sécurité turques dans l’est et le sud-est du pays.

International Crisis Group constate une baisse d’intensité des combats et des victimes depuis novembre 2016 et parle de combats « de basse intensité » en 2017. Une nouvelle baisse d’intensité des affrontements a été observée durant l’hiver 2017-2018. Entre mars et août 2018, ils ont fait 284 victimes, dont 208 militants du PKK, 66 membres des forces armées turques et 10 civils. Durant la même période en 2017, les combats avaient fait 413 victimes, dont 23 civils.

Entre août 2015 et avril 2016, les combats les plus intenses avaient eu lieu dans des zones urbaines placées sous couvre-feu par les forces de sécurité turques pour tenter d’en reprendre le contrôle aux groupes armés kurdes. A partir du mois de mai 2016, les combats ont progressivement quitté les villes et à la date du 12 septembre 2018, ils ont lieu presqu’exclusivement dans les zones rurales de provinces de l’est et surtout du sud-est de la Turquie. Entre le 30 mars et le 29 août 2018, une seule personne a été tuée en zone urbaine.

Depuis juillet 2015, plus de 300 couvre-feux ont été décrétés dans des localités de l’est et du sud-est, dont plus de la moitié dans la province de Diyarbakir. Plusieurs observateurs internationaux ont reproché aux autorités turques un usage abusif et indiscriminé de la force qui a eu pour résultat la mort de civils et des destructions de quartiers entiers, ainsi que d’autres graves violations des droits de l’homme durant ces couvre-feux en 2015 et 2016. A la date du 1er mars 2018, seuls trois couvre-feux étaient en vigueur dans trois districts ruraux de la province de Bitlis. Le Cedoca n’a pas trouvé d’information au sujet de couvre-feux encore en vigueur au moment de la rédaction de la présente mise à jour.

Depuis 2016, les autorités se sont attelées à de vastes campagnes de reconstruction de zones affectées par les combats.

La Turquie a été frappée par de nombreux attentats terroristes en 2015 et 2016, mais depuis janvier 2017, aucun attentat terroriste notable n’est à déplorer en dehors du sud-est.

Des violences entre réfugiés syriens et populations locales ont causé la mort d’au moins 35 personnes (dont 24 Syriens) en 2017, principalement dans des quartiers populaires d’Istanbul, Izmir et Ankara. Quelques incidents ont été signalés en juin et juillet 2018, faisant trois victimes.

Beleid

Het beleid dat de commissaris-generaal voert, is gestoeld op een grondige analyse van nauwkeurige en actuele informatie over de algemene situatie in het land van oorsprong. Die informatie wordt op professionele manier verzameld uit verschillende objectieve bronnen, waaronder het EASO, het UNHCR, relevante internationale mensenrechtenorganisaties, niet-gouvernementele organisaties, vakliteratuur en berichtgeving in de media. Bij het bepalen van zijn beleid baseert de commissaris-generaal zich derhalve niet alleen op de op deze website gepubliceerde COI Focussen opgesteld door Cedoca, dewelke slechts één aspect van de algemene situatie in het land van herkomst behandelen.

Uit het gegeven dat een COI Focus gedateerd zou zijn, kan bijgevolg niet worden afgeleid dat het beleid dat de commissaris-generaal voert niet langer actueel zou zijn.

Bij het beoordelen van een asielaanvraag houdt de commissaris-generaal niet alleen rekening met de feitelijke situatie zoals zij zich voordoet in het land van oorsprong op het ogenblik van zijn beslissing, maar ook met de individuele situatie en persoonlijke omstandigheden van de asielzoeker. Elke asielaanvraag wordt individueel onderzocht. Een asielzoeker moet op een voldoende concrete manier aantonen dat hij een gegronde vrees voor vervolging of een persoonlijk risico op ernstige schade loopt. Hij kan dus niet louter verwijzen naar de algemene omstandigheden in zijn land, maar moet ook concrete, geloofwaardige en op zijn persoon betrokken feiten aanbrengen.

Voor dit land is geen beleidsnota beschikbaar op de website.

Land: 
Turkije