La situation sécuritaire au Sahel s'est dégradée suite aux coups d'Etat au Mali, Burkina Faso et Niger. L’instabilité régionale a entraîné une hausse de la violence, des décès, et des déplacements, avec plus de 10.000 civils tués en 2023.
Toutes les sources consultées indiquent une situation sécuritaire qui a continué de se dégrader au Mali tant en 2023 qu’en 2024, marquée par des insurrections armées constantes, affectant surtout les civils qui continuent à être soumis aux divers violations des droits de l’homme. Les attaques djihadistes ont continué à faire de nombreuses victimes civiles et militaires et les violences communautaires ont persisté surtout dans le centre du Mali. De surcroit, les autorités maliennes ont ajouté un nouveau front de combat en mettant fin à l'Accord de paix de 2015 avec les groupes armés du Nord, et relançant ainsi les combats pour la « reconquête du territoire national ».
Les attaques se sont poursuivies et intensifiées sur l'ensemble du territoire malien, bien que leur fréquence et l’intensité ont varié selon les régions. Le centre et le nord du pays restent les plus touchés par les violences durant les neuf premiers mois de 2024. Cependant, les incursions des groupes terroristes dans le Sud ont atteint même la capitale, marquant ainsi un une intensification des combats dans cette partie du pays, ainsi que leur capacité de frapper Bamako. Le 17 septembre 2024, un attaque d’envergure ciblant deux sites militaires ont fait plus de 70 morts et 250 blessés à Bamako.
Les statistiques de l’Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED) indiquent que, du 1er janvier au 20 septembre 2024, les violences contre les civils ont été les plus fréquentes, suivies des combats armés et des violences indirectes, telles que les bombardements et les explosions d'engins explosifs improvisés (EEI).
Le nombre des civils tués par les forces armées maliennes (FAMA) et les mercenaires russes de Wagner est également en augmentation, ce qui érode la confiance de la population envers les autorités maliennes et favorise l’adhésion croissante des certains civils aux groupes extrémistes.
En raison de la dégradation continue du contexte sécuritaire au premier semestre 2024, les violations des droits humains ont augmenté de près de 300 % par rapport à la même période en 2023. Les régions de Gao, Mopti, Douentza, Bandiagara, Ségou et Tombouctou ont été particulièrement touchées, avec des atteintes fréquentes à l’intégrité physique et psychique, des violations de propriété, ainsi que des déplacements forcés de population.
La situation humanitaire demeure préoccupante, avec plus de 330.000 personnes déplacées internes (PDI), 1.792 écoles fermées à cause de la situation sécuritaire, et une insécurité alimentaire aigue pour près de 4 millions de personnes au Mali.
Beleid
Het beleid dat de commissaris-generaal voert, is gestoeld op een grondige analyse van nauwkeurige en actuele informatie over de algemene situatie in het land van oorsprong. Die informatie wordt op professionele manier verzameld uit verschillende objectieve bronnen, waaronder het EUAA, het UNHCR, relevante internationale mensenrechtenorganisaties, niet-gouvernementele organisaties, vakliteratuur en berichtgeving in de media. Bij het bepalen van zijn beleid baseert de commissaris-generaal zich derhalve niet alleen op de op deze website gepubliceerde COI Focussen opgesteld door Cedoca, dewelke slechts één aspect van de algemene situatie in het land van herkomst behandelen.
Uit het gegeven dat een COI Focus gedateerd zou zijn, kan bijgevolg niet worden afgeleid dat het beleid dat de commissaris-generaal voert niet langer actueel zou zijn.
Bij het beoordelen van een asielaanvraag houdt de commissaris-generaal niet alleen rekening met de feitelijke situatie zoals zij zich voordoet in het land van oorsprong op het ogenblik van zijn beslissing, maar ook met de individuele situatie en persoonlijke omstandigheden van de asielzoeker. Elke asielaanvraag wordt individueel onderzocht. Een asielzoeker moet op een voldoende concrete manier aantonen dat hij een gegronde vrees voor vervolging of een persoonlijk risico op ernstige schade loopt. Hij kan dus niet louter verwijzen naar de algemene omstandigheden in zijn land, maar moet ook concrete, geloofwaardige en op zijn persoon betrokken feiten aanbrengen.
Voor dit land is geen beleidsnota beschikbaar op de CGVS website.