L’objectif de ce COI Focus est de faire le point sur les conditions de sécurité en Turquie, en particulier entre le 19 septembre 2019 (date de la précédente mise à jour) et le 30 mars 2020 (date de fin des recherches de la présente mise à jour).
La situation sécuritaire en Turquie demeure principalement influencée par le conflit entre le PKK et les autorités turques. Celui-ci s’est traduit, entre septembre 2019 et mars 2020, par des attaques et des affrontements armés entre militants du PKK et forces de sécurité turques dans quelques provinces de l’est et du sud-est du pays.
International Crisis Group constate une baisse de l’intensité des combats et du nombre de victimes depuis novembre 2016. Entre le 1er septembre 2019 et 1er mars 2020, le conflit entre les forces armées turques et le PKK a fait 142 victimes, dont 108 militants du PKK, 23 membres des forces de sécurité turques et 11 civils. Ces chiffres sont presqu’identiques à ceux de la même période en 2018-2019.
Entre août 2015 et avril 2016, les combats les plus intenses ont eu lieu dans des zones urbaines placées sous couvre-feu par les forces de sécurité turques pour tenter d’en reprendre le contrôle aux groupes armés kurdes. A partir du mois de mai 2016, les combats ont progressivement quitté les villes et à la date du 30 mars 2020, ils ont lieu presqu’exclusivement dans les zones rurales de quelques provinces de l’est et surtout du sud-est de la Turquie.
Depuis juillet 2015, au moins 381 couvre-feux ont été décrétés dans des localités de l’est et du sud-est, dont plus des deux tiers dans la province de Diyarbakir. Des graves violations des droits de l’homme ont été commises durant certains couvre-feux en 2015 et 2016. Des couvre-feux continuent, dans une moindre mesure, à être décrétés dans des zones rurales pendant le déroulement d’opérations armées contre le PKK, mais les sources ne font plus état de graves violations les accompagnant.
Des localités rurales sont occasionnellement placées par les autorités en régime de zone de sécurité temporaire dans le cadre des opérations contre le PKK. La liberté de mouvement est limitée dans ces zones, ce qui a un impact négatif sur la vie quotidienne de leurs habitants.
Depuis 2016, les autorités se sont attelées à de vastes campagnes de reconstruction de zones affectées par les combats. Plusieurs sources indiquent cependant que les nouveaux logements sont jugés inadaptés et trop chers.
En octobre 2019, dans des localités frontalières avec la Syrie, une vingtaine de civils ont été tués par des tirs provenant de Syrie suite à l’opération militaire turque « source de paix ».
La Turquie a été frappée par de nombreux attentats terroristes en 2015 et 2016, mais depuis janvier 2017, aucun attentat terroriste notable n’a été signalé.
Beleid
Het beleid dat de commissaris-generaal voert, is gestoeld op een grondige analyse van nauwkeurige en actuele informatie over de algemene situatie in het land van oorsprong. Die informatie wordt op professionele manier verzameld uit verschillende objectieve bronnen, waaronder het EASO, het UNHCR, relevante internationale mensenrechtenorganisaties, niet-gouvernementele organisaties, vakliteratuur en berichtgeving in de media. Bij het bepalen van zijn beleid baseert de commissaris-generaal zich derhalve niet alleen op de op deze website gepubliceerde COI Focussen opgesteld door Cedoca, dewelke slechts één aspect van de algemene situatie in het land van herkomst behandelen.
Uit het gegeven dat een COI Focus gedateerd zou zijn, kan bijgevolg niet worden afgeleid dat het beleid dat de commissaris-generaal voert niet langer actueel zou zijn.
Bij het beoordelen van een asielaanvraag houdt de commissaris-generaal niet alleen rekening met de feitelijke situatie zoals zij zich voordoet in het land van oorsprong op het ogenblik van zijn beslissing, maar ook met de individuele situatie en persoonlijke omstandigheden van de asielzoeker. Elke asielaanvraag wordt individueel onderzocht. Een asielzoeker moet op een voldoende concrete manier aantonen dat hij een gegronde vrees voor vervolging of een persoonlijk risico op ernstige schade loopt. Hij kan dus niet louter verwijzen naar de algemene omstandigheden in zijn land, maar moet ook concrete, geloofwaardige en op zijn persoon betrokken feiten aanbrengen.
Voor dit land is geen beleidsnota beschikbaar op de website.