Situation politique sous la transition

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Le paysage politique guinéen connait une mutation depuis le coup d’État du 5 septembre 2021, mené par une junte militaire constituée en Comité national du rassemblement et du développement (CNRD). Face à elle, l’ensemble des partis politiques, y compris le parti de l’ancien président Alpha Condé, et des mouvements de la société civile constituent l’opposition et font front commun pour faire valoir leurs revendications. Sous la transition, les contestations politiques sont initiées par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) et les Forces vives de Guinée (FVG). Suite à une opération d’évaluation lancée par les autorités en juin 2024, certains partis politiques ont été dissous, d’autres suspendus ou placés en observation pendant trois mois, comme le Rassemblement du peuple de Guinée Arc-en-ciel (RPG-AEC), l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Union des forces républicaines (UFR). Certains observateurs y voient une opération visant à fragiliser l’opposition qui refuse de soutenir le régime militaire.

Au cours de la période examinée par ce rapport, les droits fondamentaux des partis politiques ont fait l’objet de diverses restrictions. Depuis mai 2022, le CNRD a interdit toutes les manifestations publiques de l’opposition, alors que celles organisées en faveur du pouvoir sont autorisées, voire encouragées. Des activités politiques, telles que des assemblées et réunions, ont toutefois pu être organisées sans que des incidents soient relevés. La liberté de mouvement et notamment le droit de quitter le pays ont été restreints pour plusieurs personnalités politiques. De plus, Human Rights Watch (HRW) explique que la suspension des activités de certains médias par la junte prive l’opposition de sa capacité à se mobiliser, à rallier ses partisans et à faire circuler ses messages.

Les principaux partis et mouvements de l’opposition refusent le dialogue avec les autorités militaires et demandent un retour rapide des civils au pouvoir. Le 31 décembre 2024 marque la fin attendue de la transition, sans que les étapes du chronogramme de cette transition aient vraiment débuté. En dépit des promesses du gouvernement, le référendum visant à faire adopter la nouvelle Constitution, prévu pour 2024, n’a toujours pas été organisé.

Par ailleurs, le CNRD connaît des divisions et la situation au sein de l’armée s’est crispée, notamment après le décès suspect de l’ancien chef d’état-major général des armées. Les sources consultées rapportent que le président Mamadi Doumbouya craint d’être renversé.

À l’initiative du FNDC et des FVG, des appels à manifester ont été lancés pour réclamer le retour à l’ordre constitutionnel et la libération des prisonniers politiques. Le CNRD a à chaque fois déployé massivement les forces de l’ordre pour empêcher le déroulement des marches. Des altercations entre des forces de sécurité et des jeunes ont éclaté, causant des décès et de nombreux blessés.

Les autorités s’en prennent aux membres et responsables de l’opposition politique de différentes manières, à savoir des arrestations, des disparitions forcées, l’usage de la force lors des contestations, principalement dans des quartiers réputés favorables à l’opposition, des procédures judiciaires et des menaces amenant certains opposants à prendre le chemin de l’exil. Depuis juillet 2024 jusqu’au moment de la clôture du présent rapport, le FNDC est sans nouvelles de deux de ses responsables enlevés par les militaires et probablement soumis à la torture. Les autorités nient toute implication dans ces disparitions forcées qui, selon l’organisation non gouvernementale (ONG) Tournons la page (TLP), sont le signe d’une intensification de la « répression » des voix critiques de la junte militaire.

Beleid

Het beleid dat de commissaris-generaal voert, is gestoeld op een grondige analyse van nauwkeurige en actuele informatie over de algemene situatie in het land van oorsprong. Die informatie wordt op professionele manier verzameld uit verschillende objectieve bronnen, waaronder het EUAA, het UNHCR, relevante internationale mensenrechtenorganisaties, niet-gouvernementele organisaties, vakliteratuur en berichtgeving in de media. Bij het bepalen van zijn beleid baseert de commissaris-generaal zich derhalve niet alleen op de op deze website gepubliceerde COI Focussen opgesteld door Cedoca, dewelke slechts één aspect van de algemene situatie in het land van herkomst behandelen.

Uit het gegeven dat een COI Focus gedateerd zou zijn, kan bijgevolg niet worden afgeleid dat het beleid dat de commissaris-generaal voert niet langer actueel zou zijn.

Bij het beoordelen van een asielaanvraag houdt de commissaris-generaal niet alleen rekening met de feitelijke situatie zoals zij zich voordoet in het land van oorsprong op het ogenblik van zijn beslissing, maar ook met de individuele situatie en persoonlijke omstandigheden van de asielzoeker. Elke asielaanvraag wordt individueel onderzocht. Een asielzoeker moet op een voldoende concrete manier aantonen dat hij een gegronde vrees voor vervolging of een persoonlijk risico op ernstige schade loopt. Hij kan dus niet louter verwijzen naar de algemene omstandigheden in zijn land, maar moet ook concrete, geloofwaardige en op zijn persoon betrokken feiten aanbrengen.

Voor dit land is geen beleidsnota beschikbaar op de CGVS website.

Land: 
Guinee