Situation politique

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Ce rapport a pour objectif d’examiner la situation politique qui prévaut en République démocratique du Congo (RDC) depuis octobre 2021. Ce document constitue une mise à jour du COI Focus Situation politique à Kinshasa, daté du 18 octobre 2021.

Le Cedoca a clôturé les recherches le 7 novembre 2022.

À la suite d'élections controversées en décem­bre 2018, Félix Tshisekedi (coalition Cap pour le changement, CACH), proclamé vainqueur de la présidentielle, conclut une alliance avec son prédécesseur, Joseph Kabila (coalition Front commun pour le Congo, FCC). Dès le début de leur alliance en janvier 2019, les deux partenaires montraient de nombreux désaccords sur divers sujets. En décembre 2020, Tshisekedi dissout cette alliance et installe en avril 2021 un nouveau gouvernement largement soutenu par la classe politique. Cette nouvelle coalition dénommée Union sacrée de la nation (USN) est toujours à la tête du pays en novembre 2022.

L’actualité politique se concentre principalement sur les prochaines échéances électorales prévues en décembre 2023. Si certains leaders politiques ont déjà annoncé soutenir le président actuel pour un prochain mandat présidentiel, d’autres ont l’intention de proposer leur candidature. Des ténors de l’USN comme Kamerhe et Katumbi ne se sont pas encore formellement prononcés alors que certains ont déjà quitté les rangs du pouvoir en place pour rejoindre l’opposition. Cette dernière est principalement représentée par Martin Fayulu (Engagement pour la Citoyenneté et le Développement, ECiDé), Aldolphe Muzito (Nouvel Elan) et le FCC de Kabila.

Le droit de former un parti politique est reconnu en RDC où l’on compte d’ailleurs près de 600 partis inscrits sur la dernière liste officielle. Cependant, plusieurs organisations soulignent le fait que certains partis d’opposition ont été empêchés de tenir des réunions, et que des dirigeants et partisans de l’opposition ont été intimidés et confrontés à des restrictions de mouvement. Plusieurs congrès de partis politiques d’opposition ont cependant été organisés durant la période couverte par ce COI Focus et se sont déroulés sans incident. Le siège du parti politique ECiDé a par contre été à plusieurs reprises vandalisé.

Depuis la mise en place de l’USN, plusieurs manifestations ont été organisées à Kinshasa par l’opposition et la société civile. Si certaines de leurs actions se sont déroulées dans le calme, d’autres, autorisées ou non par les autorités, ont été dispersées par la police qui a régulièrement fait usage de gaz lacrymogènes. Lors de ces interventions policières, des militants ont été blessés et d’autres arrêtés. Ces interventions policières se sont limitées à des moments ponctuels dans des contextes précis (sit-in en vue d’exiger la fin des massacres à l’est du pays, relation RDC /Rwanda, critique sur la composition de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l’organisation des prochaines élections par cette institution, etc.).

Pour ce qui est de la situation sécuritaire générale à Kinshasa, les sources ne mentionnent pas de violences significatives et la situation est restée stable dans la capitale congolaise. Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) ne répertorie pas Kinshasa parmi les provinces affectées par les conflits (à savoir l’Ituri, le Nord et le Sud-Kivu ainsi que le Maniema). Dans ces dernières par contre la situation sécuritaire est dévastatrice pour les civils qui sont victimes des exactions des groupes armés et des combats de ces derniers avec les forces armées congolaises. La province du Maï Ndombe (plus précisément dans le territoire de Kwamouth) située à l’ouest du pays fait face depuis juillet 2022 à une flambée de violence entre les communautés Téké et Yaka (conflit lié à une redevance coutumière).

Beleid

Het beleid dat de commissaris-generaal voert, is gestoeld op een grondige analyse van nauwkeurige en actuele informatie over de algemene situatie in het land van oorsprong. Die informatie wordt op professionele manier verzameld uit verschillende objectieve bronnen, waaronder het EUAA, het UNHCR, relevante internationale mensenrechtenorganisaties, niet-gouvernementele organisaties, vakliteratuur en berichtgeving in de media. Bij het bepalen van zijn beleid baseert de commissaris-generaal zich derhalve niet alleen op de op deze website gepubliceerde COI Focussen opgesteld door Cedoca, dewelke slechts één aspect van de algemene situatie in het land van herkomst behandelen.

Uit het gegeven dat een COI Focus gedateerd zou zijn, kan bijgevolg niet worden afgeleid dat het beleid dat de commissaris-generaal voert niet langer actueel zou zijn.

Bij het beoordelen van een asielaanvraag houdt de commissaris-generaal niet alleen rekening met de feitelijke situatie zoals zij zich voordoet in het land van oorsprong op het ogenblik van zijn beslissing, maar ook met de individuele situatie en persoonlijke omstandigheden van de asielzoeker. Elke asielaanvraag wordt individueel onderzocht. Een asielzoeker moet op een voldoende concrete manier aantonen dat hij een gegronde vrees voor vervolging of een persoonlijk risico op ernstige schade loopt. Hij kan dus niet louter verwijzen naar de algemene omstandigheden in zijn land, maar moet ook concrete, geloofwaardige en op zijn persoon betrokken feiten aanbrengen.

Voor dit land is geen beleidsnota beschikbaar op de website.

Land: 
Democratische Republiek Congo

Informatie over de asielprocedure op maat van de asielzoeker, vindt u op : asyluminbelgium.be.