Situation sécuritaire

Niederländisch

La présente recherche vise à dresser un état des lieux de la situation sécuritaire en République de Colombie. Elle constitue une mise à jour du COI Focus Colombie. Situation sécuritaire daté du 3 juillet 2017 et porte plus particulièrement sur la période allant de juillet 2017 à mai 2018. Elle a été clôturée le 1er juin 2018.

D’après les sources consultées, une étape majeure est franchie avec la ratification par le Congrès le 30 novembre 2016 d’un accord de paix conclu entre le gouvernement et les FARC-EP. Les élections parlementaires du 11 mars 2018 marquent un retour en force du parti de l’ancien président Álvaro Uribe, qui avait rejeté l’accord de paix conclu avec les FARC-EP. Les élections présidentielles auront lieu le 17 juin 2018.

Les forces de sécurité sont accusées de s’être livrées en 2017 à des homicides illégaux, à un recours excessif à la violence, à des menaces, à de détentions arbitraires et à des exécutions extrajudiciaires. Elles-mêmes font l’objet de violences notamment de la part de groupes successeurs et de guérillas.

L’ancienne guérilla FARC-EP s’est massivement démobilisée et engagée dans un processus de réintégration. Elle s’est convertie en parti politique conservant son acronyme. Toutefois, la démultiplication de dissidences des FARC-EP compromet le processus de paix encore fragile. L’ELN est actuellement en pourparlers avec le gouvernement colombien en vue de la conclusion d’un accord-cadre.

Les groupes successeurs continuent de commettre des abus généralisés (homicides, disparitions, violence sexuelle, menaces de mort) et bénéficient occasionnellement de la tolérance, voire de la collusion avec des agents de l’Etat.

L’évacuation par les FARC-EP de leurs zones d’influence a engendré d’âpres disputes pour le contrôle de celles-ci. La violence qui en découle revêt diverses formes, dont les principales sont le déplacement forcé et les homicides de défenseurs des droits humains.

Ceux-ci sont ciblés, d’après des sources spécialisées dans les droits humains, surtout dans des zones rurales, et surtout parmi les communautés afrocolombiennes et indigènes.

Les violences ont lieu en zones rurales, pauvres, frontalières ou liées à la culture et au trafic de drogue.

Enfin, la Colombie compte le nombre le plus élevé de déplacés au monde après la Syrie avec un total de 7,3 millions de personnes majoritairement d’origine rurale, pauvre, avec une surreprésentation des communautés indigènes et afrocolombiennes, exposées à des violences qui sont le fait de trafiquants de drogue, de guérillas et d’autres groupes armés.

Selon des sources, notamment spécialisées dans la criminalité, la commission de crimes, tels que des homicides par exemple, est concentrée dans les villes, et plus précisément dans certaines communes qui les composent. En 2017, le taux d’homicides à Bogotá a été le plus bas depuis 32 ans. La moitié des homicides sont commis sur seulement 6 % du territoire de la ville. Cali, quant à elle, a connu en 2017 son taux d’homicides le plus bas de ces 25 dernières années. 68 % des homicides y sont commis sur 13 % du territoire de la ville. Medellín est la ville qui a connu la plus importante baisse de violence entre 1990 et 2017. 68 % des homicides y sont commis sur 12 % du territoire. Avec un taux de 23 homicides par 100.000 habitants, Medellín voit 68 % des homicides se commettre sur 12 % de son territoire.

Policy

Het beleid dat de commissaris-generaal voert, is gestoeld op een grondige analyse van nauwkeurige en actuele informatie over de algemene situatie in het land van oorsprong. Die informatie wordt op professionele manier verzameld uit verschillende objectieve bronnen, waaronder het EASO, het UNHCR, relevante internationale mensenrechtenorganisaties, niet-gouvernementele organisaties, vakliteratuur en berichtgeving in de media. Bij het bepalen van zijn beleid baseert de commissaris-generaal zich derhalve niet alleen op de op deze website gepubliceerde COI Focussen opgesteld door Cedoca, dewelke slechts één aspect van de algemene situatie in het land van herkomst behandelen.

Uit het gegeven dat een COI Focus gedateerd zou zijn, kan bijgevolg niet worden afgeleid dat het beleid dat de commissaris-generaal voert niet langer actueel zou zijn.

Bij het beoordelen van een asielaanvraag houdt de commissaris-generaal niet alleen rekening met de feitelijke situatie zoals zij zich voordoet in het land van oorsprong op het ogenblik van zijn beslissing, maar ook met de individuele situatie en persoonlijke omstandigheden van de asielzoeker. Elke asielaanvraag wordt individueel onderzocht. Een asielzoeker moet op een voldoende concrete manier aantonen dat hij een gegronde vrees voor vervolging of een persoonlijk risico op ernstige schade loopt. Hij kan dus niet louter verwijzen naar de algemene omstandigheden in zijn land, maar moet ook concrete, geloofwaardige en op zijn persoon betrokken feiten aanbrengen.

Voor dit land is geen beleidsnota beschikbaar op de website.

Land: 
Colombia